La FCE-CFDT s’est positionnée pour la non signature du projet d’avenant à l’accord salaire. Cette négociation reposait uniquement sur les conséquences de la réévaluation du Smic intervenue le 1er juillet dernier sur les minima de branche. Le K130, premier coefficient de branche, est depuis cette date en-dessous du Smic.

Par respect de notre engagement à l’accord salaires de 2006, le complément salarial applicable au premier avenant devait être une mesure provisoire… Or, la proposition faite par la chambre patronale à agir de nouveau, et exclusivement sur ce curseur, est antinomique à cette volonté !

La conséquence d’un tassement supplémentaire de la grille salariale amplifierait la sclérose de la promotion et de l’évolution des parcours professionnels qui est déjà bien inscrite dans la branche.

Cette proposition patronale est, de fait, contre-productive et ne répond en rien aux attentes exprimées par les négociateurs.

La FCE-CFDT demande depuis longtemps la substitution du complément salarial intégré à l’avenant 1, par une réévaluation du point, et ce, conformément aux engagements pris dans l’accord de 2006. A ce titre, la FCE-CFDT s’inscrit dans cette perspective par rapport à la dynamique que nous attendons d’un dialogue social de branche cohérent.

En séance plénière, la FCE-CFDT a ainsi réitéré sa demande de réviser les grilles de classifications et de salaires de branche en se fixant l’objectif de la référencer aux 35h hebdomadaires.

C’est sur ce constat que la FCE-CFDT a demandé de planifier un calendrier de négociations à venir pour couvrir ces lacunes. Une demande actée par nos interlocuteurs patronaux.

Les négociations salariales annuelles de branche sont à venir, elles débuteront le 21 novembre prochain. Sans doute permettront-elles de corriger cette lacune différemment ?